Casse-croûte mortel sur un chantier
Ça se passe sur le chantier d’un immeuble en construction. Trois ouvriers, un français, un anglais (francophone) et un belge font la pause casse-croûte du midi tout en haut de l’immeuble.
L’anglais :
– Oh, incroyable ! Encore un sandwich au cheddar. Je vais vous dire un truc : Si ma femme me fait encore un sandwich au cheddar, demain, je me tue.
Le français : [un peu interloqué]
– Oh… merde, encore de la choucroute.
L’anglais :
– Ben, c’est pas mal, ça change des sandwichs…
Le français :
– Oui peut-être, mais tous les jours, c’est trop. Si demain j’ai encore le même menu, je te suis…
Le belge :
– Hum. Moi j’ai encore eu du waterzoï. Je suppose que je vais me tuer si j’ai encore la même chose demain.
Nous sommes le jour suivant, il est midi, et c’est encore la pause casse-croûte.
L’anglais :
– Damn it ! J’avais pourtant dit à mon idiote de femme de ne plus mettre de cheddar dans mes sandwichs. C’est décidé, cette fois-ci c’est la bonne !
Et il saute.
Le français :
– Oh non !. Ma femme m’a encore fait de la choucroute ! Attends-moi…
Le belge : [très inquiet, il ouvre sa gamelle et…]
– Oh. Du waterzoï. En fait je ne veux pas mourir, mais une promesse est une promesse…
À l’enterrement, les trois femmes discutent entre elles.
L’anglaise :
– Sigh, si seulement je ne lui avais pas fait de sandwich au cheddar, il serait encore avec nous.
La française :
– Le mien aimait le thon Pourquoi ne lui ai-je pas préparé des sandwichs au thon… c’est ma faute…
La belge :
– Je ne comprends pas. Il a toujours insisté pour faire lui-même ses propres sandwichs.