Blagues russes

La course de Gorbatchev

Lors d’un sommet Reagan-Gorbatchev, les deux hommes d’État ne cessent de vanter les mérites de leurs pays respectifs.
– En Russie, dit Gorbatchev, nous avons un champion qui court à cent à l’heure !
– Really ? dit Reagan. Eh bien, aux États-Unis, nous avons un docteur capable de ressusciter les morts… Tenez, voilà ce que je vous propose : je vous l’envoie pour qu’il ressuscite Lénine, et vous m’envoyez votre coureur.

Le lendemain, Gorbatchev, un peu ennuyé, se confie à un conseiller.
– C’est ennuyeux. Si son docteur ressuscite Lénine, je n’aurai pas de coureur à lui envoyer.
– Ne t’en fais pas, camarade, répond le conseiller. S’il ressuscite vraiment Lénine, c’est toi qui courras à cent à l’heure.

Cauchemar éveillé

L’histoire se passe à la grande époque de l’URSS. Un homme s’est assoupi sur un banc de la place Rouge. Quand il se réveille, il voit planté devant lui un agent de la milice. Alors, il s’écrie :
– Camarade, je t’assure, c’est une erreur. Je te jure que je ne rêvais pas !

Espionnage de proximité

Un pilote de chasse américain essaie un nouvel appareil de chasse lorsque, soudain, il voit s’approcher un autre avion de chasse mais russe… Il prend son micro et appelle sa base :
– Hey Fox ! J’ai un chasseur russe qui s’approche de moi, que dois-je faire ?
La base reste muette…

– Hey ! Répondez, damned ! Il s’approche de plus en plus, j’espère qu’il ne va pas me tirer dessus… Que dois-je faire ?
Silence complet de la base…

–  Hey! Il est à quelques mètres de moi, je le vois parfaitement… Il sort un appareil photo… Il prend des photos ! Dites-moi ce que je dois faire !
Soudain la base parle :
– Faites Cheese…

Les boulettes russes

L’histoire se passe à la grande époque de l’URSS. Brejnev reçoit à dîner l’ambassadeur de France. Au milieu du repas, le Français s’étonne :
– C’est curieux. Les trois premières boulettes de viande que j’ai mangées étaient délicieuses mais celle-ci, vraiment, je n’arrive pas à la couper !

Alors Brejnev se retourne vers le chef de la police et dit :
– Je vous avais pourtant dit « sans micro » ce soir.

Le plan quinquennal

Nous sommes dans une école de Moscou, au temps de l’Union Soviétique, et l’instituteur interroge le petit Boris.
– Dis-moi, Boris, d’après toi, quelle est l’importance du plan quinquennal ?
– Je pense, dit Boris, qu’il doit mesurer 1 mètre 50 environ.

L’instituteur secoue tristement la tête.
– Je me demande où tu es allé chercher cette mesure !
– C’est facile à comprendre, dit Boris. Mon père mesure 1 mètre 75 et tous les matins, quand il se lève, et avant de partir au boulot, il met sa main sous le menton et il dit : « le plan quinquennal, j’en ai jusque-là ».