Blagues juifs

La blague du vieux malchanceux

Un vieux juif se présente à la porte du banquier Rothschild pour lui demander la charité.
– Donnez-moi un coup de main, implore-t-il. Toute ma vie, je n’ai eu que de la malchance. Et pourtant, j’étais doué…
– Que faisiez-vous ? demande Rothschild, ému.
– J’étais musicien. Un grand musicien. Je peux même dire que j’étais virtuose. Malheureusement, je n’ai jamais eu de chance…
– Et de quel instrument jouiez-vous ? demande le banquier.


Le vieux juif, un peu inquiet, hésite et répond :
– Du hautbois, monsieur Rothschild.
– Ça alors ! s’exclame le banquier. Je joue moi-même du hautbois. Entrez donc et venez m’en jouer un morceau.

Mais le petit vieux reste sur le perron et se lamente de plus belle.
– Vous voyez à quel point je suis malchanceux… Je vous ai dit que je jouais du hautbois. J’aurais pu dire du cor ou du saxophone ! Il fallait justement que vous ayez vous-même un hautbois !

Les aéroports juifs

La tour de contrôle de l’aéroport de Tel-Aviv répond au Boeing qui avait demandé l’autorisation d’atterrir :
– Atterrissage piste 12 dans 8 minutes. Mais on peut s’arranger et conclure 6 minutes.

L’invasion de Londres

Malgré tous ses efforts, Hitler, lors de la dernière guerre, n’est pas parvenu à envahir l’Angleterre. Soudain, un soir, une idée lui vient : pourquoi ne pas utiliser le bâton de Moïse, celui-là même qui permit aux Hébreux de fendre les flots ?

Il ordonne alors à Himmler d’aller lui chercher le plus érudit des rabbins dans un camp de concentration, afin de lui demander où peut bien se trouver ce bâton fabuleux.
– Je sais où il se trouve, dit le rabbin une fois mis en présence du Führer.
– Où ça ? Dis vite !
– Au British Muséum, répond le rabbin. À Londres…

Le club des milliardaires

Samuel Lévy a fait fortune dans la confection. Tout ce qui lui manque, maintenant, c’est un peu de prestige. Pour ce faire, il décide de s’inscrire au très fermé Club des milliardaires, réservé à l’élite de l’élite.

À la réception du Club, on lui donne un formulaire d’inscription. Samuel Lévy avait prévu le coup et s’applique à ne commettre aucun impair. Il prend son stylo en or et écrit :
Nom : Charles-Henri de Peyrelaure de Gay-Lussac.
Profession : Éleveur de chevaux de course.
Religion : Goï.