Blagues juifs

La blague des vaches du kibboutz

En tournée sur terre, Dieu entend des gémissements et va voir ce qui se passe. C’est un paysan juif dans un kibboutz, qui se lamente devant une superbe plantation d’oliviers.
– Qu’est-ce qui se passe ? demande Dieu. Ces oliviers sont magnifiques, pourquoi gémis-tu ainsi ?
– Des olives, toujours des olives ! répond le paysan. J’en ai assez des olives. Qu’est-ce que je ne donnerais pas pour changer de métier ! Devenir éleveur, par exemple !

Dieu, qui se sent de bonne humeur, décide de faire un miracle et, d’un seul geste, transforme chaque olivier en vache laitière. Voilà le paysan à la tête du plus beau troupeau qu’on puisse rêver.
– … Et, tu sais, leur lait est excellent ! dit Dieu. Tiens, donne-m’en un verre !

Le paysan juif, tout content, trait une vache et tend un verre de lait à l’Éternel, qui le boit avec plaisir.
– Excellent, je l’avais dit ! Alors, n’es-tu pas le plus heureux des hommes, à présent ? Que pourrais-tu désirer de plus ?
– Cinq Shekels pour le verre de lait…

Le mariage mixte

On célèbre aujourd’hui un mariage œcuménique entre une juive et un catholique. Une vieille bigote demande à sa complice :
– À votre avis, est-ce qu’il y a plus de catholiques ou plus de juifs, aujourd’hui ?
– Pas difficile, vous n’avez qu’à compter le nombre de gens qui s’en vont au moment de la quête !

Le jeune premier juif

Un producteur de cinéma a décidé d’engager un jeune comédien juif pour son premier grand rôle.
– Comment vous appelez-vous, mon petit ?
– Jacob Abramanovitch, monsieur le producteur.
– Aïe, aïe ! Mais il vous faut absolument un pseudonyme, mon pauvre ami !
– C’est déjà un pseudonyme, monsieur…

Les cacahuètes antisémites

Jacob se promène et aperçoit chez un marchand de cacahuètes une pancarte indiquant « interdit aux Juifs ».
– Vous n’avez pas honte ! lance-t-il au commerçant. Comment vous appelez-vous ?
– Moshe, répond l’autre.
– Et avec un nom pareil vous énoncez de telles formules ?
– Mais oui, répond Moshe. Car vous n’avez pas goûté mes cacahuètes !

La blague du vieux malchanceux

Un vieux juif se présente à la porte du banquier Rothschild pour lui demander la charité.
– Donnez-moi un coup de main, implore-t-il. Toute ma vie, je n’ai eu que de la malchance. Et pourtant, j’étais doué…
– Que faisiez-vous ? demande Rothschild, ému.
– J’étais musicien. Un grand musicien. Je peux même dire que j’étais virtuose. Malheureusement, je n’ai jamais eu de chance…
– Et de quel instrument jouiez-vous ? demande le banquier.


Le vieux juif, un peu inquiet, hésite et répond :
– Du hautbois, monsieur Rothschild.
– Ça alors ! s’exclame le banquier. Je joue moi-même du hautbois. Entrez donc et venez m’en jouer un morceau.

Mais le petit vieux reste sur le perron et se lamente de plus belle.
– Vous voyez à quel point je suis malchanceux… Je vous ai dit que je jouais du hautbois. J’aurais pu dire du cor ou du saxophone ! Il fallait justement que vous ayez vous-même un hautbois !

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