Blagues belges
La fourmi du Belge
Un organisme de tourisme a organisé une visite au Mont-Saint-Michel. La clientèle est très cosmopolite et Anglais, Belges, Italiens, Suisses et Américains voyagent ensemble.
Dans le car, un citoyen belge, très américanophile, a essayé d’engager la conversation avec son voisin californien, mais ne connaissant pas du tout l’anglais il a eu beaucoup de mal.
Arrivés à destination, ils se retrouvent tous au bar de l’hôtel où on leur offre l’apéritif. Le Belge cherche désespérément à parler à l’Américain et tout d’un coup aperçoit une fourmi. Il saute sur l’occasion et en montrant le petit animal, il dit :
– Fourmi.
L’Américain rectifie aussitôt :
– No, for me…
Le Belge insiste :
– Fourmi.
– For me…
– Fourmi.
L’Américain s’énerve, un peu éméché par les whiskies successifs et hurle :
– FOR ME !
Et dans la foulée, il envoie un énorme coup de poing sur le nez du Belge qui se retrouve K.-O. Après avoir emmené le pauvre garçon dans sa chambre, un Anglais qui connaît bien la langue française explique au Californien sa méprise.
Le lendemain matin, tout le monde est dans le hall en attendant le car qui doit les emmener en excursion. Quand le Belge arrive à son tour, l’Américain confus et gêné de l’incident de la veille lui ouvre les bras en disant :
– Come here ! Come here !
– Comme hier ? Comme hier ? Alors ça ! Sûrement pas ! s’exclame le Belge.
Le poupon noir
Un Français, un Italien et un Belge arpentent fiévreusement la salle d’attente de la maternité. Une infirmière entre dans la pièce, un poupon noir sur le bras.
– C’est le vôtre ? demande-t-elle au Français.
– Certainement pas !
– Peut-être le vôtre, alors, fait l’infirmière à l’adresse de l’Italien.
– Impossible.
La femme en blanc se tourne alors vers le Belge.
– Ma foi, dit ce dernier, c’est peut-être bien le mien. Ma femme fait toujours tout brûler…
La blague des balles de ping-pong
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Un milliardaire américain ne sachant pas quoi faire de son argent convoque un Américain, un Français et un Belge pour leur proposer un jeu stupide :
– J’offre 3 millions de dollars à celui d’entre vous qui me ramènera un maximum de balles de ping-pong, annonce-t-il.
Huit jours plus tard, le Français revient avec un camion rempli de balles de ping-pong ; quinze jours plus tard, c’est au tour de l’Américain de se présenter accompagné d’un cargo de balles de ping-pong.
– C’est très bien, fait le milliardaire, mais il faut attendre le Belge pour que le jeu soit juste !
Un an, deux ans, trois ans passent… Le Belge revient enfin, les vêtements déchirés, le corps ensanglanté et annonce fièrement :
– Ça y est, j’ai les balles de King Kong…