Blagues métiers

La blague des traditions paysannes

Une servante de ferme quitte ses anciens patrons et se présente chez un propriétaire voisin. Le fermier la questionne :
– Vous êtes restée vingt ans chez vos anciens patrons. Pourquoi les avez-vous quittés ? Vous n’y étiez pas bien traitée ?
– Oh, si. J’étais bien nourrie, bien logée. J’avais la Sécurité sociale et la retraite…
– Eh bien alors… ?
– Là-bas, à chaque fois qu’un animal mourait, on nous le servait à table : les lapins, les canards, les poulets. Et quand c’était un cheval ou un cochon, on en mangeait toute la semaine.
– Vous savez, c’est partout pareil. Ici aussi, on fait la même chose.
– Mais vous avez un grand-père ou une grand-mère ?
– Non, je suis seul avec ma femme. Pourquoi ?
– Parce que hier, d’où je viens, le grand-père est mort !

Apprenti plagiaire

Un apprenti auteur va voir un éditeur avec un important manuscrit sous le bras. L’éditeur y jette un œil, puis murmure :
– C’est pas mal, votre truc, mais c’est mot à mot l’histoire d’« Autant en emporte le vent » !
– Et alors ? dit l’apprenti auteur. C’était pas bien, « Autant en emporte le vent » ?

Les légionnaires et l’aumônier

Un aumônier militaire est venu visiter un poste de légionnaires perdu au fin fond du désert. Assez nerveux, le commandant du poste l’accompagne, redoutant à chaque instant que l’un de ses hommes laisse échapper un juron ou une obscénité. Puis vient le moment du sermon :
– N’oubliez jamais l’exemple de notre sauveur Jésus-Christ, s’exclame l’aumônier dans une magnifique envolée. Qu’y a-t-il de plus beau que son sacrifice héroïque sur la croix ? Qu’y a-t-il de plus beau que l’héroïsme ?

À cet instant, le commandant bouscule l’aumônier et s’avance devant ses hommes.
– Le premier qui dit « ma queue », je lui colle huit jours !

Le savon militaire

Le deuxième classe Dupont a été surpris dans un bar par son capitaine alors que toute la compagnie était consignée aux quartiers…

Le lendemain, Dupont est convoqué dans le bureau de l’officier, qui lui passe un savon mémorable.
– Vous me ferez trois jours ! conclut ce dernier. J’espère que ça vous servira de leçon. Bien… L’incident est clos. Appelez-moi Martin.

Le soldat Dupont sourit largement et, en lui tendant la main :
– D’accord, Martin. Et sans rancune…

La course picturale

Un provincial passe devant le Grand-Palais, où a lieu une exposition des œuvres de Toulouse-Lautrec. Intrigué, il regarde un moment l’affiche de l’exposition sans rien dire, puis arrête un visiteur qui en sort.
– C’est fini, Toulouse-Lautrec ? Qui a gagné ?