Blagues paysans

Le vélo qui rend chèvre

Vivant tout seul dans une petite maison à flanc de montagne, un homme reçoit la visite d’un représentant qui lui dit :
– Vous devriez m’acheter ce superbe vélo tout terrain.
– J’ai bien de petites économies, dit l’homme, mais je préférerais les consacrer à l’achat d’une chèvre.

Le représentant s’esclaffe :
– Vous auriez l’air malin en arrivant en ville, à califourchon sur votre chèvre !
– J’aurais l’air encore plus bête, rétorque l’homme, en essayant de traire mon vélo !

La mauvaise odeur de l’engrais

En promenade à la campagne, un citadin passe en bordure d’un champ où un cultivateur répand un engrais qui ne sent pas la rose.
– Croyez-vous vraiment que c’est bon pour la culture, une telle odeur ? demande-t-il.
– Bien sûr, répond le fermier. Comme ça sent mauvais, le maïs n’a qu’une idée : se dépêcher de pousser pour ne plus rien sentir !

Le voleur de poules

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Dans ce village d’Auvergne, le jeune Fernand bout d’indignation et vient trouver le garde-champêtre.
– Tiens, s’écrie-t-il en tendant un morceau de papier au gardien de la loi, qu’est-ce que tu en dis ? Voilà qu’on m’envoie à présent une lettre anonyme. Lis !

Le garde-champêtre lit ceci :
« Fernand, si tu n’arrêtes pas de voler mes poules, je te flanquerai un coup de fusil quelque part. »

– Et je suis sûr, reprend Fernand, que c’est un de mes voisins qui a écrit ça ! Je les connais : ils sont capables de tenir leur promesse !
– Ben ! rétorque le garde-champêtre, tu n’as qu’à arrêter de voler des poules !
– Ben sûr ! fait Fernand. Mais à qui ?

Le super-épouvantail

Marius revient d’un voyage d’études aux États-Unis, et, à l’heure de l’apéritif raconte aux amis :
– Vous ne me croirez pas, mais j’ai vu dans l’Ohio, un fermier qui avait installé un système pour effrayer les corbeaux, je ne vous dis que ça ! C’était un mannequin qui sortait de terre toutes les deux minutes en agitant les bras et en criant.
– Et ça les a vraiment effrayés, ce truc-là ? demande Olive.
– Si ça les a effrayés, peuchère ! Il y en a qui ont rapporté le maïs volé il y a deux ans.

Les noms corréziens

En vacances en Corrèze, une dame demande à une fermière dont elle trouve la fillette très mignonne :
– Comment l’appelez-vous, cette gentille petite fille ?
– Elisabeth, Marie-Françoise, Sylvana, Isabelle, répond l’heureuse maman.
– Eh bien dites donc, c’est long ça comme prénom !
– Mais, madame, dit la fermière, nous avons tout notre temps. Nous ne sommes pas à la ville, ici !