Pendant la guerre d’Algérie, c’est l’histoire d’un parachutiste, un dur ; un vrai, un balèze qui est en permission à Paris. Il arrive rue Saint-Denis, il se choisit une prostituée, il monte dans la chambre avec elle et elle lui fait : – Bon ! On y va, mon loup ? Déshabille-toi !
Le mec se déshabille, et là elle s’aperçoit qu’il s’est tatoué « OAS » sur le pénis. – Quelle horreur ! s’écrie la fille. « OAS » ? Mais tu fais de la politique ? – Mais pas du tout ! Ça veut dire Organe A Sucer !
Un colonel de l’Armée des Indes passe ses troupes en revue dans une garnison du Penjab. Lors de son passage, un des hommes montre une énoooorme érection.
« Sergent-Major ! » hurle le colonel, « Donnez à cet homme une permission d’un mois pour qu’il puisse retrouver ce qui visiblement lui manque. »
« Yessir ! » Répond le sergent major.
Quelques mois plus tard, le colonel est de retour dans la même garnison du Penjab et repasse la troupe en inspection. Comme la fois précédente, le même soldat fait montre d’un splendide « gourdin » au passage du colonel.
« Sergent-Major, vous donnerez à cet homme deux mois de repos parmi les siens. Il semble qu’il ait encore besoin de retrouver celle qu’il aime. »
Un an plus tard, le colonel refait une nouvelle tournée d’inspection, et cette fois encore, le même soldat fait montre d’un braquemart gigantesque au passage pendant la revue. Le colonel est en colère : « Sergent-Major, n’ai-je pas renvoyé cet homme chez lui par deux reprises déjà ? Alors comment se fait-il qu’il semble toujours travaillé par le désir ? »
Le sergent-major salue et répond : « Sir, c’est de vous qu’il est amoureux, sir ! »
C’est un général de l’armée de terre qui, après avoir passé 35 ans dans l’armée vient de prendre sa retraite en achetant pour l’occasion une propriété en Sologne dans laquelle il s’adonne sans compter à sa passion : la chasse.
Le général invite un ami à chasser le faisan. L’ami tombe en admiration devant le chien du général, un labrador appelé « Chef » qui est capable d’aller débusquer les faisans, qui marque l’arrêt et qui va retrouver tout le gibier mort ou blessé quelque soit l’endroit où il se trouve.
L’ami est impressionné par les qualités du chien. Aussi, l’année d’après, lorsque le général l’invite à nouveau à la chasse, l’ami s’inquiète de ne plus voir le chien. Le général lui répond en grommelant : – J’ai du m’en séparer et en prendre un autre. – Et pourquoi donc ? – Il y a quelques mois, un ami est venu chasser à la hutte avec moi. Il ne se souvenait plus du nom du chien, et pendant une journée, il n’a fait que l’appeler « Colonel ». À la fin de la journée, le chien ne savait plus rien faire d’autre que de rester assis sur son cul à aboyer…
Dugenou fait son service dans un régiment d’infanterie. Sa soeur vient de mourir dans un accident de voiture, mais il ne le sait pas encore. Son Colonel l’apprend via la brigade de Gendarmerie et fait appeler l’adjudant de semaine : – Adjudant Lafleur ! – Vos ordres mon Colonel ! – Oui, dites-moi, Lafleur, la sœur de Dugenou est décédée ce matin. Je vous ai fait appeler pour que vous lui annonciez la nouvelle avec tact. Dugenou est un garçon sensible, et vous saurez le ménager.
Lafleur sort du bureau du Colonel et fait sonner le rassemblement. Une fois devant la compagnie rassemblée, il vocifère : – Les ceusses dont la sœur est morte, un pas en avant !
Personne ne bouge… – Dugenou ! Vous m’frez quinze jours de trou pour non-obéissance aux ordres.