Blagues militaires

La grosse rigolade

Dans une tranchée allemande, à Stalingrad, un groupe de soldats transis de peur et de froid se recroquevillent sous un épouvantable déluge d’artillerie. Puis les Russes montent à l’assaut et c’est un atroce combat au corps à corps. L’attaque est repoussée, mais une tempête de neige fait brutalement baisser la température déjà polaire et plusieurs soldats meurent gelés. Et l’artillerie recommence à pilonner les tranchées allemandes…

Entre deux tirs, on entend un vieux soldat allemand étouffer un petit rire.
– Qu’est-ce qui se passe, Hans ? demande un camarade. Tes nerfs lâchent ?
– Non, répond le vieux Hans. Mais j’avais plus rigolé comme ça depuis Verdun !

Les nerfs d’acier

– Sergent, dit le capitaine, j’ai besoin de quelqu’un pour une mission particulièrement délicate. Il me faut un homme sûr, avec des nerfs d’acier. En un mot, un garçon solide comme le roc. Réfléchissez-y ce soir et nous en reparlerons demain matin.
– Je n’ai pas besoin de réfléchir, mon capitaine, j’ai l’homme qu’il vous faut. C’est Bouillave, de la deuxième compagnie.
– Comment pouvez-vous en être sûr ?
– Ce n’est pas difficile. Ce matin à l’instruction, nous avons passé le film sur les maladies vénériennes et il s’est bourré de gâteaux pendant toute la projection.

En route pour le Vietnam !

Des soldats américains sont dans un camp d’entraînement avant de partir pour le Vietnam. Une jeune recrue est particulièrement maladroite et à chaque exercice de tir ce soldat rate toujours la cible.

La veille du grand départ, il interroge le lieutenant :
– Dites, mon lieutenant, vous croyez que, avec de si mauvais résultats à l’entraînement, je vais tout de même partir ?
– Oh, répond le lieutenant, partir, sûrement ! Revenir, c’est beaucoup moins certain.

La compagnie du bleu

Un bleu croise un officier sans le saluer. Celui-ci réagit aussitôt :
– Hé, vous ! On ne salue plus ? Quel est votre nom ?
– Jacob Lévy, mon lieutenant.
– Quelle compagnie ?
– Lévy et Compagnie, mon lieutenant.

L’intellectuel de la Légion

Un régiment de la Légion, pendant la guerre d’Algérie, est muté d’Oran à Constantine. Le lendemain de son installation dans ses nouveaux quartiers, le régiment se rassemble sur la place d’armes, sous les ordres de l’adjudant de semaine.
– À Constantine, fixe ! ordonne-t-il lorsqu’apparaît le colonel. Celui-ci ne dit rien, trouvant la plaisanterie plutôt amusante.

Mais le lendemain, l’adjudant recommence, et le colonel le convoque dans son bureau.
– Pourquoi dites-vous : « À Constantine, fixe », adjudant ?
– Ben, parce qu’on est à Constantine, mon colonel.
– Je ne comprends pas…
– Ben oui, mon colonel. À Oran, je disais : « À Oran, fixe ! », et ici…