Blagues justice

La technique du contrebandier

Un contrebandier décide d’expérimenter une nouvelle technique de fraude, et se présente à un poste de douane en portant un mouton en travers des épaules.
– Vous n’avez rien à déclarer ? lui demande le douanier.
– Non, rien.
– Et ça ? fait le douanier en montrant le mouton.

Le contrebandier, l’air le plus innocent du monde, se tourne vers ce que lui montre le gabelou et, apercevant l’animal sur son dos s’écrie, avec un geste pour le chasser comme un moustique :
– Ah, la sale bête !

La blague des bandits mexicains

Un milliardaire californien décide de passer un petit week-end au Mexique. Au volant de sa superbe Cadillac décapotable, il sillonne le pays en mâchant du chewing-gum, lorsque soudain il est arrêté par une bande de hors-la-loi armé jusqu’aux dents.
– Descends de voiture, yankee ! ordonne le chef d’une voix redoutable.
Le milliardaire descend de voiture piteusement.
– Donne ton fric, yankee ! rugit le bandit.
Le milliardaire lui tend son portefeuille.
– À poil, yankee !
Le milliardaire hésite, mais se déshabille sans oser protester.

Les bandits montent alors dans sa Cadillac et se préparent à prendre le large. Affolé à l’idée de se retrouver comme ça, tout nu et sans argent en plein désert du Mexique, le milliardaire s’accroche à la portière.
– Par pitié ! Vous n’allez pas me laisser ici, sans rien ?

Le bandit mexicain le dévisage d’un œil noir, puis se tourne vers l’un de ses hommes, une sorte d’épouvantail hideux qui rumine en silence, tout en crachant de temps à autres de longs jets de salive noirâtre sur le sol :
– OK, Pancho… Rends son chewing-gum au yankee…

La blague de la dette policière

Charlie-le-massacreur, un énorme catcheur avec des bras gros comme ça, entre dans un bar et commande un double whisky. Il le vide d’un trait et en commande immédiatement un autre.
– Oh, et puis allez, j’offre une tournée générale ! lance-t-il à la cantonade.

Le patron sert tout le monde, puis présente l’addition au terrible Charlie.
– Laisse tomber, petit, fait le catcheur. Moi, je ne paie jamais.
– C’est ce qu’on va voir ! hurle le patron, furibond.

Il se précipite au-dehors, avise un agent de police et lui explique son cas.
– Un mauvais payeur, hein ? fait le flic. Ne vous en faites pas, je vais vous régler ça rapidement.

Mais quand il entre dans le café et qu’il voit le monstrueux Charlie-le-massacreur, le malheureux policier se sent défaillir.
– C’est lui qui refuse de payer ? demande-t-il.
– Oui, c’est lui, répond le patron. Alors, qu’est-ce que vous attendez ! Vous m’aviez dit que vous me régleriez ça rapidement !

Alors le flic, superbe :
– Monsieur, la police nationale n’a qu’une parole. Je vous dois combien ?

Le déshonneur du lâche

Une bande de voyous arrête une voiture en pleine campagne et dévalise le couple de touristes qui s’y trouvait.

Ils volent, pillent et massacrent tout. Puis le chef de la bande dit à l’homme :
– Toi, va te mettre face à cet arbre et n’en bouge plus, ou tu es un homme mort !

Et ils emmènent avec eux la femme. Deux heures plus tard, le chef revient et dit :
– Tiens, je te ramène ta femme, je n’en ai plus besoin. Je l’ai déshonorée. Et il s’en va. La femme, furieuse, insulte son mari :
– Espèce de lâche ! Tu les as laissés faire ! Tu n’as même pas essayé de me défendre !
– Ma chérie, tu n’étais pas là, tu n’as rien pu voir, mais quand j’étais devant l’arbre, je me suis retourné trois fois !

Condamnation électrique

Aux États-Unis, un type est condamné à la chaise électrique. Curieux de nature, il ne peut résister au besoin de questionner le bourreau, au moment où celui-ci le lie à la chaise :
– Dites, comment ça marche, votre truc ?
– Vous en faites pas, répond le bourreau. Je vais vous mettre au courant…