Une femme extrêmement jalouse accueille son mari, de retour du bureau.
– Qu’est-ce que c’est que ce cheveu blond, sur ton épaule ! hurle-t-elle.
– Oh, ce devait être une femme dans le métro, répond placidement le mari. Il y avait beaucoup de monde…
– Ce ne serait pas plutôt ta secrétaire ?
– Ça, ça ne risque pas ! répond le mari. Tout d’abord elle est brune, et ensuite, chaque fois que je me la saute, je retire toujours ma veste pour ne pas la froisser !
Un monsieur rouge de colère sonne à la porte d’un dragueur impénitent.
– Bonjour, monsieur.
– Bonjour…
– Vous étiez bien à Saint-Tropez en juillet ?
– Euh… Oui.
– Le 15 juillet, précisément ?
– Oui, je crois.
– À l’hôtel des Flots bleus ?
– Oui.
– Chambre 26 ?
– Oui ?
– Avec une certaine Emmanuelle Martin ?
– Euh… Je crois bie Alphonse Allais n, oui.
– Eh bien je suis son mari et je ne suis pas content du tout, monsieur.
Le dragueur sort alors de sa poche un petit carnet.
– Attendez… Émilie… Émilienne… Ah ! Voilà : Emmanuelle Martin. Eh bien moi non plus je n’en suis pas content, monsieur.
Deux croisés sont en train de marcher en plein désert sous un soleil brûlant, revêtus de leurs lourdes cottes de mailles.
– Tu peux me dire ce qu’on fout ici ? grommelle l’un d’eux.
– Ben, on combat les infidèles…
– Infidèles, infidèles, c’est bien joli, les infidèles… Et nos femmes, tu peux me dire ce qu’elles font, en ce moment ?
En s’éveillant un dimanche matin, une femme découvre que son mari est parti, sans laisser le moindre message. Elle passe une journée atroce à guetter un coup de téléphone, et voit finalement son époux revenir tranquillement en fin de journée, sa canne à pêche sur l’épaule.
– Mais où étais-tu passé ? crie-t-elle en se ruant vers lui.
– Tu vois, ma chérie, j’étais à la pêche…
– Mais si tu voulais aller pêcher, pourquoi ne m’en as-tu pas parlé hier soir ?
– Parce que je voulais vraiment aller pêcher.
Un voyageur de commerce rentre chez lui à l’improviste et, bien sûr, trouve sa femme nue dans son lit. Furieux, il se rue vers la salle de bains et y découvre un type, également tout nu, en train de vaporiser de l’insecticide autour de lui.
– Qu’est-ce que vous foutez là, vous ? hurle le mari.
– Bonjour monsieur, répond l’autre, très calme. Service d’hygiène municipale. On a signalé une invasion de mites dans votre immeuble. Je suis venu les détruire.
– Et vous êtes forcé de faire ça à poil ?
L’amant regarde le mari avec des yeux ronds, puis baisse les yeux sur lui-même et s’écrie :
– Ah, les sales bêtes ! Elles ont bouffé mon uniforme, dites donc !
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