L’actu de Zaïtchick

Manu retourne à l’école 1

Manu à l’école : les scènes coupées (1).
Pour la rentrée, Emmanuel Macron s’est rendu dans une petite école, ce qui a été l’occasion de clamer son amour de la blanquette… Sinon du civisme ou de la laïcité. Mais nous a-t-on TOUT montré ? En exclusivité, les scènes coupées :

dessin d'actualité humoristique sur le déplacement d'Emmanuel Macron au Collège Jules Renard de Laval pour la rentrée scolaire 2018
6 septembre 2018 – Manu retourne à l’école 1

Figurants : « Vive le président ! Hourra ! Joie ! Qu’il est beau ! »
Producteur : « Coupez ! On la refait. Les figurants manquent de naturel. »
Figurants : « Encore ?! Ça fera jamais que la quinzième prise ! Z’auraient dû prendre Beineix. »
(Caricature Emmanuel Macron – Dessin du 6 septembre 2018)

Restons autodidactes !

La rumeur de la rentrée : l’école dispenserait des cours de… masturbation !

dessin d'actualité humoristique sur la rumeur des cours de masturbation à l'école
3 septembre 2018 – Restons autodidactes !

Technocrate : « Le pape a dit : « On ne mélange pas le travail avec le plaisir ». »
(Dessin du 3 septembre 2018)

Émoi chez les culs bénits de toute confession : l’Éducation nationale dispenserait des cours d’éducation sexuelle destinés à enseigner la masturbation aux enfants… pré-pubères. C’est la rumeur à la con de la rentrée.

Zaïtchick

Tout va très bien, Madame la banquise…

Pourquoi ne pas confier le poste de Hulot à Claude Allègre ?

dessin d'actualité sur le successeur possible de Nicolas Hulot à l'écologie
1er septembre 2018 – Tout va très bien, Madame la banquise…

Claude Allègre : « Déjà, avec moi, il n’y aurait plus de réchauffement climatique. »
(Caricature Claude Allègre – Dessin du 1er septembre 2018)

Le gouvernement est bien embarrassé d’avoir perdu sa caution écolo au point d’envisager d’aller chercher Daniel Cohn-Bendit à l’hospice des soixante-huitards… Pourtant, il y a plus simple : Claude Allègre, climatosceptique, pro-gaz de schiste (dans un rapport où il défend l’usage de la fracturation hydraulique « et en même temps » la préservation des nappes phréatiques) opposé au désamiantage de Jussieux… plus besoin de s’embêter avec des COP 21, 22, 23… puisqu’il n’y aura plus de réchauffement climatique !

On peut aussi rappeler que Lionel Jospin avait confié à ce personnage le ministère de l’Éducation Nationale (et après on va critiquer Erdogan quand il supprime la théorie de l’évolution des programmes scolaires, on est bien placé pour lui faire la leçon !) et que les écolos de la gauche plurielle n’avaient rien trouvé à redire à l’époque.

Zaïtchick

Petites phrases, grosses ficelles et humour gaulois

Nouvelle provoc d’Emmanuel Macron au Danemark.

dessin d'actualité sur les gaulois réfractaires au changement d'Emmanuel Macron
30 août 2018 – Petites phrases, grosses ficelles et humour gaulois

Emmanuel Macron : « Pendant qu’on réagit aux petites phrases, on ne parle plus de Hulot, ni du coffre de Benalla, ni d’autres choses… »
(Caricature Emmanuel Macron – Dessin du 30 août 2018)

C’est quand même curieux de voir un président français profiter de ses déplacements à l’étranger pour insulter le peuple qui l’a élu. Comme s’il rendait des comptes au monde entier sauf à ceux qui l’ont fait roi. Ce n’est pas la première fois et la ficelle commence à se voir : lorsqu’il est embarrassé par un sujet, Macron 1er déclenche une polémique sur un autre sujet, l’ouverture d’un nouveau front permettant de faire diversion… ça peut marcher un certain temps.

L’homme qui rit dans les cimetières

Christophe Barbier l’a dit : « Il y a beaucoup des plus âgés de ce pays qui ne seront plus électeurs en 2022 parce qu’ils seront morts. »

dessin d'actualité de Christophe Barbier parlant des électeurs qui vont mourir
30 août 2018 – L’homme qui rit dans les cimetières

Christophe Barbier : « Et on se chargera de faire crever rapidement les autres ! »
(Caricature Christophe Barbier – Dessin du 30 août 2018)

Christophe Barbier, cet éditorialiste qui pourfend l’assistanat alors que sa feuille de chou survit grâce aux subventions publiques, est toujours aussi empressé de défendre la politique de son président préféré. Il s’est donc permis une de ses saillies stupides dont il a le secret (mais peut-être se pensait-il drôle ?) : une partie des retraités mécontents des mesures de Macron ne passeront pas la prochaine échéance présidentielle. Qu’importent les précautions de langage, ce qui est dit est dit, et on rajoute ainsi la provocation à la ponction.